Le club vient de lancer le premier numéro de son magazine dématérialisé « L’Accanitu ». On y trouve notamment un long portrait du défenseur bastiais Dumè Guidi, qui revient sur son retour à Bastia et son attachement à son club de toujours, le Sporting.

Guidi © SC Bastia

 

Son amour pour le SCB

« En rentrant au centre de formation, en portant ce maillot et en vivant à Bastia, l’amour pour le Sporting s’est encore plus décuplé. J’ai une vraie âme de supporter puisque pendant des années j’étais en tribune Est avec des amis de 1905 ! Ce club je l’ai dans le sang et j’adorais être en tribune. C’est une ambiance incroyable. La preuve, je refusais toujours d’être ramasseur de balles pour pouvoir aller en tribunes. J’ai dû être trois fois ramasseur de balles (rires). J’ai des souvenirs dingues. »

 

Le match de la remontée en L2 face à Créteil

« L’année où on retrouve la Ligue 2, j’étais abonné en tribune Est. Je pense avoir été d’ailleurs le seul joueur du centre de formation abonné en tribune à cette époque. Je me souviens de ce match du titre contre Créteil où le terrain est envahi au coup de sifflet final. J’ai une image en tête avec une personne que je ne connaissais pas qui vient me faire une accolade et me dire : « Ci simu, l’emu fattu ! ». C’est quelque chose qui m’a tellement marqué que pendant des années j’en ai parlé à toute ma famille. »

 

La descente du club en N3

« C’était horrible à voir et à vivre. Les articles de journaux, les gens dans la ville, les joueurs que je connaissais au club, chaque jour on parlait de ça. C’est comme si on avait perdu quelqu’un de notre famille quand le club a été relégué en N3. Je n’arrivais pas à y croire et j’ai bien cru perdre le Sporting à jamais. Mais quand j’ai vu le premier match à Propriano après la reprise du club et que j’ai vu tout ce public présent, j’ai compris que le Sporting était unique et qu’il ne pourrait jamais disparaitre. »

 

Son retour à Bastia

« Quand les contacts ont débuté puis ont abouti, je n’arrivais pas trop à y croire car j’allais enfin pouvoir porter le maillot de l’équipe première de MON club. Après tant de déceptions, j’avais l’opportunité de réaliser un rêve. Et paradoxalement alors que je n’avais eu aucune pression pour mon arrivée en Ligue 2, j’ai ressenti beaucoup de pression pour mon retour à Bastia. J’ai eu peur de ne pas être capable de répondre présent. Mais le jour où j’ai enfilé le maillot bleu pour la première fois, j’ai ressenti une immense fierté et toute cette pression s’est évacuée comme par magie. »

 

La saison en National

« On a un super groupe et on est capables de réaliser un immense exploit. Mais il faudra rester très humbles et ne pas se fixer d’objectif. On verra en avril ou en mars pour faire un véritable bilan et se projeter. »

 

 

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