Julian Palmieri. Crédit: France Football

Avant la rencontre entre Lille et Bastia de samedi, Julian Palmieri évoque pour Spiritu-Turchinu son nouveau club, le match face à ses anciens coéquipiers et son regard sur le Sporting. Il explique également les raisons de sa non-prolongation dans son club de cœur cet été.

 

Bonjour Julian, comme ça se passe dans ton nouveau club ?

Ça se passe très bien. C’est vrai que ça m’a un peu changé de Bastia autant au niveau infrastructure que climatique, mais globalement je suis satisfait.

 

Le LOSC est en difficulté, qu'est-ce qui ne marche pas ?

Nous n’arrivons pas à concrétiser nos occasions, une fois qu’on réglera ça tout va aller mieux. Nous ne sommes clairement pas à notre place.

 

Samedi Lille reçoit Bastia, on imagine que ça sera un match très particulier pour toi…

Oui c’est un match très particulier pour moi, mais je me prépare assez normalement, pas différemment des autres matchs. Je ne peux pas me permettre de préparer ce match différemment, le collectif passe avant l’individuel... J’aurai le temps de parler avec les amis après le match. Ce match est très important pour nous, on ne doit pas se louper samedi.

 

Quel regard portes-tu sur le début de saison du Sporting ?

J’ai un regard particulier forcément. Ils avaient très bien commencé pour malheureusement se retrouver dans le dur en ce moment, j’espère qu’ils le seront encore dimanche matin. 😉 Mais je connais encore plein de joueurs et le club, ils s’en sortiront j’en suis sûr.

 

Tu as une anecdote drôle ou autre à nous raconter ?

Non je n’ai pas grand-chose. Ce ne sont que des bons souvenirs, mes amis me manquent... Mes échauffements avec Gilles Cioni, ma bise avant le match avec mon Gilou. Beaucoup de choses me manquent.

 

Je suis passé pour le sénateur alors que je voulais la même chose que ce que j’avais, c’est tout.

Qu'est-ce qui n'a pas abouti pour prolonger au Sporting ?

Je peux en parler assez sereinement aujourd'hui parce que nous sommes tous à tête reposée et avons le recul nécessaire... J’étais en fin de contrat à 29 ans, je ne comprenais pas qu’on me propose une réduction du salaire dans la prolongation qui m’a été proposé fin juin, alors qu’en mai, j’en avais une autre à laquelle j’avais donné mon accord. Il fallait juste qu’on discute autour d’un repas... Ce repas n’a jamais eu lieu et ils m’ont fixé un ultimatum, je l’ai mal pris... Après j’ai entendu trop de choses malhonnêtes dans mon dos, des personnes disaient que je demandais une tonne d’argent... Je voulais juste que mon salaire ne bouge pas. Mais certaines personnes, qui ne comprennent rien aux négociations et au ballon se sont amusées à dire à des journalistes que je demandais beaucoup. Bref je suis passé pour le sénateur alors que je voulais la même chose que ce que j’avais, c’est tout.

Donc apparemment ça n'a pas pu se faire et Lille m’a contacté. Après ma signature, j’ai envoyé un message à Pierre-Marie (Geronimi) pour le remercier de m’avoir donné la chance de jouer en Ligue 1 avec mon club de cœur. Je n’ai eu aucune réponse... Et pareil avec Yves Pianelli, que je considérais comme mon « tonton » : aucune réponse. C’est pas grave je n’en veux à personne... J’aurais aimé un petit message de l’un des deux, bref c’est pas très grave.

 

Merci à Julian Palmieri pour sa disponibilité, nous lui souhaitons une bonne saison !