Agostini : "Pas eu de coup porté sur Lucas Moura"

Anthony Agostini

Anthony Agostini, le directeur des Services généraux du Sporting, rétablie la vérité sur l’incident du corner avec Lucas Moura. Images de vidéosurveillance à l’appui, il affirme qu’aucun coup n’a été porté au joueur du PSG.

« On sent encore une fois que la machine médiatique s’emballe sur l’incident au poteau de corner avec Lucas Moura. A la demande du délégué principal de la rencontre, nous sommes montés au PC sécurité. Ce que nous pensions s’est confirmé : il n’y a pas eu de coup porté sur le joueur. Il y a un mouvement fait avec une hampe souple de drapeau par un supporter, ce qui est évidemment dommageable, mais le joueur n’est pas atteint. On fera donc tout pour que la vérité soit rétablie. Maintenant ça ne veut pas dire que ce corner a été tiré dans des conditions normales, mais on voudrait que ça reparte sur l’éternel couplet du « stade sulfureux de Bastia », etc. On avait un match extrêmement compliqué à organiser, on s’en est plus que bien sorti, dans une ambiance tendue mais correcte. Une instruction sera certainement ouverte par les instances de la LFP. Le club apportera toutes les preuves que le joueur n’a pas été atteint. Les images de vidéosurveillance l’attestent. De manière immédiate, le délégué principal a accrédité le fait qu’il n’y avait absolument pas de coup porté. Cependant l’intention manifeste y est, on fera ce qu’il faut pour que ce supporter prenne ses responsabilités. Il est important que ces personnes se rendent compte du tort qu’elles peuvent porter moralement et financièrement au Sporting. S’il n’y a pas de coup porté, le joueur n’avait pas à s’effondrer dans le cadre d’une simulation. On fera le nécessaire pour que le cas échéant, cette simulation soit sanctionnée. On espère que le supporter assumera, mais que le joueur Lucas Moura assumera aussi la comédie qu’il nous a jouée. On a suffisamment payé à Bastia ou un micro-incident prend une démultiplication importante. Aujourd’hui, il y a eu un arrêt de jeu en première mi-temps sur un jet d’un morceau de hampe, l’arbitre a arrêté le jeu, il n’y a rien à dire là-dessus. Il n’y pas eu d’engins pyrotechniques allumés, pas de violence quelconque. On avait un match très compliqué à organiser en été dans le cadre du plan Vigipirate écarlate avec une grosse pression sur les épaules. De l’avis commun, je pense que chacun pourra reconnaitre qu’à Bastia on peut jouer au football dans une atmosphère passionnée, volcanique parfois, mais tout à fait correcte. On a fait honneur au football, il n’est pas question qu’on continue à se laisser pourrir par des pseudos polémiques. On tient à ce que les médias qui s’emballent répercutent aussi les informations vraies. Et s’il le faut, on diffusera carrément les images de la vidéosurveillance du stade. »

 

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