Invité de J+1 sur Canal+ hier, Jean-Louis Leca a évoqué sa volonté de revenir au Sporting dans le futur et l’image qu’a le football corse en général.

leca

« J’ai eu cette chance de jouer avec mes amis. C’est quelque chose d’exceptionnel de jouer avec ses amis d’enfance, avec lesquels on a partagé de grands moments en étant jeune. »

 

« Je reviendrai au Sporting »

« Je reviendrai au Sporting Club de Bastia. J’ai très mal vécu (la descente du club en 2017), j’ai attendu jusqu’au dernier moment avant de partir. J’ai signé le 20 août à Ajaccio, parce que je croyais qu’on allait s’en sortir, que ce n’était qu’un mauvais rêve. C’est pour cela que j’ai refusé des clubs de Ligue 1 et que je me suis retrouvé en Ligue 2 à Ajaccio. Après il ne faut rien regretter dans la vie, il s’est passé ce qu’il s’est passé… Mais ce qui est sûr et certain, c’est que je reviendrai dans mon club de cœur, quel que soit le niveau, pour finir avec le maillot bleu. Et après si on a besoin de moi en tant qu’accompagnateur, dirigeant ou autre. »

 

L’épisode du drapeau à Nice

« Les gens ont souvent cru que j’avais un problème avec le club de Nice. Mais je le redis, je n’ai jamais eu de soucis avec le club de Nice. C’était simplement contre un arrêté préfectoral qui contenait des mots blessants pour la Corse. J’ai fait ce geste que je ne regrette pas (brandir le drapeau corse après la victoire à Nice le 18 octobre 2014, ndlr), si c’était à refaire je le referais. J’avais senti qu’on était des pestiférés, je n’avais pas aimé ça. Quand on voit tout ce que ça engendre derrière, on n’a pas envie de voir ça les soirs de Ligue 1 à la télévision. »

 

Le football corse et les sanctions inégales

« Je regrette les débordements qu’il y avait eu à Bastia contre Lyon en 2017, ceux de l’année dernière à Ajaccio (contre Le Havre, ndlr). On arrive à faire des choses extraordinaires. Il y a deux ans, on avait deux clubs en Ligue 1 et deux clubs en L2. Je ne sais pas si une région en France arrive à faire cela, hormis la Bretagne. Je regrette aussi les sanctions qui ne sont jamais les mêmes pour les clubs corses par rapport aux clubs du continent. On arrête un match 45 minutes à Marseille, s’il se passe ça à Bastia, ce n’est pas juste un match à huis clos. C’est un match délocalisé à Gueugnon, par exemple. »