Retrouvez les premières impressions de Mathieu Chabert, le nouvel entraîneur du Sporting, qui s'est exprimé ce mercredi en conférence de presse.

Chabert Ferrandi | Crédit: SC Bastia

« Je suis extrêmement ravi d'être au Sporting, c'est quelque chose qui est allé très vite. Si la semaine dernière on m'avait dit qu'une semaine plus tard je serais entraîneur du Sporting, je pense que j'aurais eu du mal à le croire. C'est le début d'une très belle aventure. C'est une grande fierté de signer dans ce club. C'est un des plus grands clubs français qui est dans une phase de reconstruction et d'ascension et je compte m'investir corps et âme dans ce projet.

Quand vous êtes au courant de l'intérêt d'un club comme le Sporting, c'est normal d'aller dans le sens de cette proposition. Je me suis séparé de Béziers qui est le club de ma ville en bons termes. Si c'était un autre club que le Sporting qui me voulait, je serais toujours entraîneur de Béziers. Ils m’ont libéré pour que je puisse rejoindre le Sporting.

J'ai une énorme envie, c'est un challenge, c'est hyper excitant. Les points de retard sur Sedan il reste beaucoup de temps, de l'eau va couler sous les ponts et on a largement le temps de refaire notre retard. Je suis un entraîneur qui aime ses joueurs, mais ça ne veut pas dire que ce sont les joueurs qui commandent, loin de là. Je demande beaucoup de travail aux joueurs, on a la chance d'avoir des conditions de travail extraordinaires.

Le style Mathieu Chabert c'est un style qui doit gagner des matchs, tant que l'on gagnera de la plus belle des manières qui soit je serai content, mon objectif c'est de faire gagner le Sporting Club de Bastia. Les matchs qu'on sera capable de gagner difficilement seront ceux qui nous emmèneront en National. Je vous garantis de la solidarité, du combat, des valeurs qui sont propres à cette ville et à cette île. Je suis sûr que je suis corso-compatible. On a un public merveilleux, mon objectif est de remplir le stade pour le match de la montée, pour cela il faut commencer par gagner samedi.

J'ai dit aux joueurs qu'à partir d'aujourd'hui je ne voulais plus entendre le mot « Sedan », je n’ai pas signé à Sedan j'ai signé à Bastia. Je veux entendre « le Sporting a gagné des matchs ». J'ai fait connaissance avec le groupe, je leur ai simplement dit qu'on était focalisé sur le match de samedi pour relancer la machine. C'est un groupe de qualité et qui vit très bien. Je suis intransigeant sur l'état d'esprit de mes joueurs, c'est un groupe qui a fait un bon début de saison, 7 victoires et 2 défaites dans tous les autres groupes de N2 vous êtes premier.

Le staff technique est d'excellente qualité, c'est un staff de L1. Je suis entouré de personnes extrêmement compétentes, à moi d’être le chef d'orchestre de tout ça. Tous les adversaires sont transcendés quand ils jouent contre Bastia, à nous d'être aussi transcendés. On se doit d'amener du spectacle, de la qualité, d'enflammer les choses mais pas au détriment de partir à l'abordage et de se faire planter sur des contres ou des trucs comme ça.

Aujourd'hui toutes les équipes qui montent sont 1ère ou 2 e défense, il n'y a pas de secret mais on peut très bien défendre en jouant haut sur le terrain. Si vous me dites que je vais faire comme Frédéric Hantz je signe. J'avais repris Béziers 17 ou 18e de National avec 1,2 million de budget, en travaillant à mi-temps en même temps. J'étais conseiller à Pôle Emploi le matin et l'après-midi je faisais les entraînements, on avait fini 10e, la saison d'après 6e, la saison suivante avant dernier budget du National et nous sommes montés en Ligue 2. Puis on a fini à 38 points en L2 à un point du maintien, à savoir que lors des 10 dernières années avec 38 points, toutes les équipes se maintenaient. Je m'en vais de Béziers en étant 15e de National, avec un statut pro, avec un club structuré, un des plus gros clubs d'Occitanie et surtout avec 3 millions de budget, voilà mon bilan. Il reste l'hiver et l'hiver est meilleur à Bastia qu'à Sedan. »