Invité du Talk du Foot Amateur ce mardi, Claude Ferrandi s’est exprimé sur la montée du SC Bastia en National et répond notamment aux larmoiements et insinuations du président du CS Sedan, Marc Dubois, qui avait notamment annoncé un supposé "manque d’équité devant la DNCG".

Ferrandi

Pour commencer, le président bastiais revient sur la montée du SCB, officialisée jeudi dernier par la FFF.

« Ce plaisir ne s’effacera pas, je dirais même qu’il s’attise. On est dans l’expectative de pouvoir reprendre même si on ne sait pas quand ça reprendra. »

 

Le recrutement

« On reçoit beaucoup de propositions de joueurs qui souhaitent nous rejoindre. Le Sporting représente quelque chose dans le football français. On sait que c’est un club qui sera un peu sous la lumière, dans lequel les joueurs peuvent exploser. Avec un public qui pousse toujours son équipe et qui permet aux joueurs de se mettre en valeur.

Nous allons rencontrer des difficultés sur le plan économique à cause de la crise sanitaire. Cela va être très compliqué de bâtir quelque chose de très compétitif. [...] Un grand nombre de joueurs de l’effectif actuel sont déjà sous contrat pour la saison à venir. L’idée sera d’agrémenter de façon chirurgicale, sur des besoins bien précis. [...] Les finances et la sortie de cette crise vont décider des objectifs. Il ne faudra pas faire de folies. Si on veut bâtir une équipe capable de jouer les premiers rôles et de pouvoir monter en L2, il faut s’appuyer sur des joueurs qui connaissent ce niveau et qui y jouaient il y a peu de temps. »

 

« Je regrette que le nom du Sporting soit jeté en pâture »

« Il y a des tensions normales entre supporters, chacun faisant valoir les qualités de son équipe. Visiblement, il y aurait des griefs de la part de Sedan envers le Sporting, il n’y en a pas du Sporting vers Sedan. Je regrette que le nom du Sporting soit jeté en pâture de cette manière (voir les déclarations de Marc Dubois). On se défendra de tout, il n’y a pas de sujet majeur inquiétant. Je regrette qu’on puisse affirmer des choses (qui ne sont pas vraies). Des gens croient savoir des choses mais ils ne savent pas. Là-dessus, il faudrait avoir des réserves. Le principal, c’est que je sais où est mon club aujourd’hui, je sais où il sera la saison prochaine et de quelle manière. »

 

« Notre montée est loin d’être volée »

« Je tire mon chapeau à Sedan qui a fait un début de saison tonitruant, car nous-même on avait un parcours de champion avec seulement deux défaites à la trêve. On s’est dit qu’il fallait tenir bon, en espérant qu’ils fassent un faux pas. Si eux ne le savaient, nous oui. Aucune équipe ne peut gagner 30 matchs sans encaisser de but. Il n’y a qu’eux qui le croyaient. On a cru en nous, on n’a regardé que nous. On ne s’est concentré que sur un sujet : le Sporting. Notre montée est loin d’être volée, tout ce qu’on a aujourd’hui, on l’a mérité. C’est le fruit de notre travail, joueurs, dirigeants, personnel, bénévoles, supporters. »

 

Le choix de Mathieu Chabert comme entraîneur

« Mathieu Chabert a eu un discours empli de valeurs qui sont très proches des nôtres, pour ne pas dire les nôtres. On a pris quelques jours pour décider. J’ai trouvé son discours convaincant et on a décidé que ce serait notre coach. [...] Il fallait faire un choix. Il y avait quelques dysfonctionnements, des choses qui ne passaient peut-être plus comme elles auraient du passer... C’était je pense le bon moment d’effectuer ce changement pour éviter d’être à une situation de non-retour. »

 

 

Vidéo (à partir de 34:40) :