Mathieu Peybernes était l’invité de « 100% Ligue 1 – VL » samedi dernier. L’ancien défenseur bastiais a évoqué notamment son passage au Sporting en L1, entre 2014 et 2017.

Mathieu Peybernes

« J’ai eu la chance et l’honneur de jouer à Bastia. C’est le club historique de la Corse et aussi un club historique en France. Je n’en ai que de bons souvenirs. La fin a été malheureusement en queue de poisson. Il y a eu des choses en interne... Les gens se sont rendu compte des choses. A l’époque, ils n’avaient peut-être pas le recul et la visibilité sur ça. J’ai passé là-bas deux ans et demi fantastiques. C’est un club avec une ferveur exceptionnelle, les gens parlent et vivent football. C’est une île où il n’y a que du foot, ils en sont passionnés. C’est un peuple chaud, sanguin. La plupart des joueurs ont eu je pense une expérience positive. Aujourd’hui, si j’ai l’opportunité d’y revenir, je le ferais. »

 

Ses coéquipiers à Bastia

« J’ai vécu deux saisons et demi avec des monuments. Je m’entraînais avec Sébastien Squillaci - qui a joué à Monaco, Lyon, Arsenal - et François Modesto qui a joué à l’Olympiacos pendant de nombreuses années. Ils m’ont pris un peu sous leur aile, ça m’a fait progresser dans beaucoup de domaines. Brandao nous a apporté ses qualités. En dehors du terrain, il était top. Il correspondait au style de jeu qu’on avait. (Son coup de tête à Thiago Motta) Entre ce qu’il nous a expliqué et ce qu’on a vu sur la vidéo, il y avait une différence (rires). Ça l’a pénalisé à lui et à nous aussi.

Yannick Cahuzac est un meneur d’hommes. Il est très discret en dehors du terrain. C’est un guerrier qui donne tout sur le terrain. Quand il est sur le terrain il n’y a plus d’amis, c’est tout pour son équipe. Julian Palmieri est un super joueur, un peu sanguin comme Cahuzac. C’est un super latéral gauche avec une très bonne qualité de centre. Tu peux aller à la guerre avec lui. »

 

La finale de Coupe de la Ligue

« La finale de la Coupe de la Ligue en 2015 était pour nous inespérée et inattendue. Mais c’était le fruit d’une grosse coupe. Au stade de France, il y avait un contexte. Pour la plupart d’entre nous, c’était la première fois qu’on était au stade de France, il y a des protocoles à respecter, la pression... On avait réussi à déplacer 40 000 personnes. Notre victoire elle était là. »

 

Claude Makelele

« Claude Makelele est un entraîneur à l’image de ce qu’il était joueur. A Bastia, c’était sa première expérience d’entraîneur, dans un contexte compliqué, ça ne s’est pas très bien passé. Quand on a joué à Paris, il est arrivé la chemise en sang dans le vestiaire en disant : « c’est quoi ça Brandao ?! » et il a jeté la chemise. Il était énervé, fou. En plus il avait joué à Paris à peine 2-3 ans auparavant. Je pense que ça l’a encore plus énervé. [...] A Bastia, l’impact des gens, des supporters, de ce qu’on dit, c’est important. A un moment, il était un peu en porte-à-faux par rapport à ça. Des supporters ont un peu mis la pression aux dirigeants. Au final, ils l’ont évincé sans que les résultats soient trop mauvais. On était sur une mauvaise dynamique mais les résultats n’étaient pas catastrophiques. Même nous on n’a pas trop compris. »

 

 

L'interview vidéo :

On s'invite chez Mathieu Peybernes ! #100L1chezlesfooteux ⚽ 🎙️ Réagissez en direct avec l'ancien joueur du SC Bastia et...

Publiée par 100% Ligue 1 - VL sur Samedi 2 mai 2020