Le président bastiais, Claude Ferrandi, évoque dans Corse Matin la fin du championnat, la polémique après Bordeaux-Bastia, ou encore Kévin Van den Kerkhof, qui serait convoité par plusieurs clubs.

Claude Ferrandi

 

La fin du championnat

"Tant que la saison n'est pas terminée, tout est encore possible, rien n'est jamais fini. On s'est retrouvé dans cette position en tant qu'invité surprise, donc jouons tout ce que l'on a à jouer à fond. Mais attention, il faut garder les pieds sur terre, la montée n'est pas devenue un objectif. Mais encore une fois, il faut jouer à fond pour voir où cela nous mène. [...] Sans forcément atteindre cette 2e place, j'accepterai très volontiers de terminer 3e, même si en raison des refontes des championnats et l'absence de barrages, cette place serait très frustrante."

 

Le bilan de la saison

"Elle est quand même au-delà de nos espérances. Nous avions fixé comme objectif de terminer dans les dix premiers. Sauf énorme surprise, nous terminerons dans ce top 10. Mais ce n'est pas parce que l'on a atteint un objectif qu'il faut s'arrêter. Le but est de terminer le plus haut possible. Il y a beaucoup à faire, les joueurs doivent progresser, le club doit évaluer certaines choses et doit également se préparer pour les prochaines saisons."

 

La polémique après le match à Bordeaux

"Il ne faut pas s'attarder là-dessus. Bordeaux joue le jeu de l'arrogance, derrière laquelle ils se protègent en voulant nous faire passer pour des gens infréquentables. Nous avons accueilli Bordeaux comme il fallait les accueillir, et je ne pense pas que nous ayons eu le même retour. Pour nous de toute façon, Bordeaux est insignifiant."

 

Kévin Van den Kerkhof

"A ce jour, il n'y a eu aucune offre concrète posée sur mon bureau concernant Kévin Van den Kerkhof (des rumeurs évoquent des offres de Lens ou l'OM, à plusieurs millions d'euros, ndlr). Beaucoup de critères rentrent en jeu dans le fait de vouloir garder un joueur. Il y a le nombre d'années de contrat restantes, la somme proposée, même si le SCB n'est pas dans un besoin absolu d'argent. Mais pour avancer, il va falloir savoir vendre pour recruter. On a conscience que c'est un joueur très courtisé, mais je n'ai pas eu d'offre déposée sur mon bureau."

 

Le mercato

"Pour pouvoir acheter, il faut vendre. Même si nous avons l'autorisation d'acheter, nous n'avons pas l'argent pour le faire. Les éventuels achats peuvent se faire via des éventuelles ventes. Mais on travaille sur des profils de joueurs gratuits."