Antoine Boutonnet est revenu sur les incidents de Nice-Bastia sur France Inter. Le responsable de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme tient un discours chargeant l'attitude supposée "provocatrice" de Jean-Louis Leca, tout en minimisant l'essentiel et les seuls faits condamnables, à savoir l'envahissement du terrain par des supporters niçois et le comportement d'un agent de sécurité de l'OGCN.

"Il y a deux effets qui sont à mon sens autant graves l'un que l'autre. Il y a la gestuelle du joueur qui peut être interprétée comme un acte provocateur. C'est ce qui a entraîné les frictions entre joueurs et les phénomènes de violence. Quand il y a des violences sur le terrain, il y a une répercussion immédiate en tribune. C'est ce qui c'est passé avec cet envahissement de la pelouse qui n'est pas acceptable. Il y a le problème du dispositif mais aussi du comportement des stadiers, car au moins l'un d'entre eux a frappé un joueur. Comme on peut le voir sur les images, ce stadier a un comportement qui n'est pas admissible non plus et sur lequel on peut s'interroger sur son professionnalisme. Il appartiendra à l'OGC Nice d'en tirer les conclusions."

 

Joseph Franceschini, vice-président du Sporting, a réagit dans l'émission "A Casaleone" aux propos de M. Boutonnet.

"C'est hallucinant, c'est de la mauvaise foi. Quand on veut se justifier de quelque chose, on ne manque pas d'air. Les images parlent d'elles-mêmes. Je ne vois pas comment il va pouvoir justifier ce qu'il dit à la France entière. Ou alors les Français sont aveugles."