Aujourd’hui à Nîmes, Gaël Angoula revient dans So Foot sur son passage à Bastia et évoque notamment l'ambiance passionnée de Furiani.

« A Bastia, c'est vraiment plus un public de supporters qu'un public de spectateurs. Du coup, ce que j'ai vécu là-bas, pfff, c'était un bonheur, un pur kif. C'est impressionnant. Au début, quand le match commence, ça va, mais nous, Cahu et moi, c'était un peu notre job de mettre le feu sur le terrain afin d'embraser tout le stade. Dès que le public ressent une injustice, une agression sur un de ses joueurs ou un truc comme ça, là ça devient taré, c'est une marmite, le truc ! Du coup, voilà, avec Cahu, notre rôle, c'était vraiment de faire monter la sauce, de créer un attroupement, lancer quelques provocations, tout ça quoi. »

L’ex-défenseur bastiais poursuit ensuite sur le public de Furiani, friand de tacles et de combativité. « Ah, ils adorent ! Ils préfèrent un bon vieux tacle à la gorge qu'un petit pont. Ce sont des gens qui sont très attentifs au comportement du joueur, à son engagement sur la pelouse. Ils pardonnent tout à un joueur qui mouille le maillot, ce qui n'est pas le cas avec un mec qui fait sa starlette. Ah oui, c'était parfait pour moi. Je ne suis pas le joueur qui va te mettre des passements de jambes, des petits ponts ou des roulettes, hein. Après, si tu me demandes de prendre un mec, de le harceler et d'aller au charbon, je suis là, il n'y a aucun souci. »