Anthony Agostini, directeur des services généraux du SCB, est revenu dans L'Équipe sur les accusations de Mario Balotelli après Bastia-Nice. Il demande à ce que l'affaire soit jugée sur la « base de preuves irréfutables ».

« On est à la disposition des instances et, en transparence, on sera présents tout au long des procédures. Mais on demande à ce que ce soit jugé sur la base de preuves irréfutables. Il n’est pas question d’être dans un déni quelconque. Cependant, on aimerait que des éléments tangibles soient apportés. Balotelli nous parle des supporters bastais, mais on ne sait pas lesquels il vise. Est-ce la tribune Est, est-ce tout le stade ? Il nous parle de toute la rencontre mais, sur les images retransmises par beIN, on n’a pas grand-chose. On aimerait que le traitement de l’affaire soit fait en fonction des images et de ce que les gens ont constaté sur place. »

« Moi, j’étais à proximité immédiate de l’échauffement et aucun officiel niçois, ni délégué, n’est venu me demander de mettre fin à un incident. Si ça c’était produit, il aurait fallu me prévenir sur le moment. C’est un peu commode, derrière, d’allumer des feux au lendemain d’un match, après lequel, je pense, il y a de la frustration. Y compris chez le joueur, qui n’a pas forcément réussi sa rencontre. On ne parle plus de sa prestation, mais de un, deux ou trois supporters de la tribune Est. Ça me semble un peu outrancier. »