Dans une interview à Foot d’Avant, Pierre-Yves André évoque son arrivée au Sporting en 1997, sa vie en Corse et la descente du Sporting en N3.

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« Au début, je ne voulais pas aller à Bastia. Lors de mon dernier match à Furiani sous les couleurs de Rennes, j’étais reparti avec une cheville sur l’épaule. Je me disais : « ce sont des fous, je ne vais pas là-bas moi ». Puis, je ne voulais pas partir loin de ma Bretagne natale. Mais mon oncle m’a dit : « ne t’inquiète pas, on va là-bas pour visiter les installations, par politesse ». A Bastia, mon oncle discute avec les dirigeants et revient vers moi : « c’est bon, c’est fait » »

 

A 36 ans, Pierre-Yves André décide de raccrocher les crampons en 2010, lors de la descente du SCB en National.

« Au départ, j’avais une reconversion prévue à Bastia mais ça ne s’est pas fait finalement. Pourtant, mon objectif d’après-carrière était clair : rester au Sporting. Du coup, le foot s’est arrêté net.

Outre le fait que j’ai joué dix ans avec le maillot du Sporting Club de Bastia et toutes les émotions fortes que j’ai vécues avec ce club, j’ai rencontré ma femme lors de mon premier passage ici et mes enfants sont nés en Corse. Ça fait presque 20 ans que je vis ici. Je suis attaché à la Corse, à mes amis que j’ai rencontrés ici. La Corse nous offre plein de choses merveilleuses qu’on ne peut pas avoir sur le continent. [...] Aujourd’hui, je ne me vois pas vivre ailleurs qu’en Corse. Ou alors, il faudrait vraiment qu’un très beau projet professionnel se présente pour me déraciner. »

 

L’ancien attaquant parle enfin de la descente du Sporting en N3 l’été dernier.

« Je l’ai vécue comme tous les supporters bastiais. Ç’a été un cataclysme. Quand Bastia était en Ligue 1, j’étais consultant football pour BeIN Sports, donc forcément mon activité s’est arrêtée le jour où Bastia a été relégué en Ligue 2 puis en National 3. Je pensais aller voir les matchs de L2 le vendredi soir avec mon fils à Furiani mais du coup ça n’a rien d’excitant de regarder des rencontres de National 3. »

 

L'interview à retrouver en intégralité en cliquant ici.